Machu Picchu

En ce jour férié péruvien, la Santa Rosa de Lima, nous revenons tout juste d’un tour de trois jours dans la région d’Urubamba.
Lundi, nous sommes partis de bonne heure de Cusco pour faire une route de 6 heures. Arrivés à Hydroelectrica (centrale hydro-électrique), une marche initialement prévue de deux heures (12 km) nous attendait pour contourner le mont Picchu en suivant le rail. Partis à 14h, nous sommes enfin arrivés à 18h sous une pluie diluvienne ! Tout trempés, nous demandons un mini sèche-cheveux pour tenter de mettre nos chaussures à sec. Pari réussi.
Mardi, le grand jour est arrivé, la visite de l’une des 7 merveilles du monde moderne, le Machu Picchu.
Une montée en bus et, grandiose, le site éclairé par un splendide rayon de soleil nous laissait bouche bée. Surpris par ce lieu perché en haut de Huayna Picchu qui est très bien entretenu. Il a été délaissé par les Incas quand ils ont appris que les espagnols avaient conquis Cusco vers l’an 1540.
Découvert seulement en 1911 par un archéologue américain, la ville aux 1200 habitants a été construite aux alentours de 1435. Surprenant, pendant près de trois siècles, les ruines ne sont pas trop abimées par le temps.
De retour à Aguas Calientes par une descente de deux heures à pied, nous avons pris le train pour Ollantaytambo, un autre village Incas.
Pour le dernier jour de ce tour, mercredi, Luis (un chauffeur de taxi) nous a guidés pour visiter la vallée des Incas (Moray, Sal de Maras et Chinchero). Une vraie journée de découverte et d’apprentissage de la culture locale (labo agronome, village autochtone, marais de sel). A chaque étape, Luis parlait dans Google Traductor pour transcrire en français. A la fin du parcours, il nous a emmenés dans un marché artisanal où l’on nous a expliqué les étapes de fabrication de tissu (de la tonte de mouton au tissage des habits en passant par la colorisation). Nous y avons fait la rencontre avec un fille sourde, muette et autiste, elle s’appelle Roxana.