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La monnaie d’Argentine,
le Peso argentin

La monnaie d’Argentine est le Peso argentin (ARS).

Il y a 8 billets de différents couleurs : 1000, 500, 200, 100, 50, 20, 10 et 5 pesos. Désolé, j’ai oublié de prendre en photo le billet de 1000 pesos.
On utilise très rarement les 4 pièces existantes : 2, 1 (ancien et nouveau) et 0,50 car 2 pesos valent 5 centimes d’euros.
Avec un taux de change de 0,022, le billet de 5 pesos coûte 15 centimes d’euro. Dans la vie de tous les jours, on utilise souvent les billets de 10, 50 et 100 pesos.

Pour une journée, on dépense environ 1000 pesos par personne. Un repas coute près de 150 ARS et il faut compter 2000 pesos pour une nuit d’hôtel à 5 couchages.

En Argentine, la vie est chère comme en France ; c’est une grande différence avec les pays précédents comme le Pérou et la Bolivie.

Buenos Aires

Grand comme Paris, nous atterrissons à l’un des deux aéroports de Buenos Aires, appelé « Aéroparque ». La seule piste, tout près de l’océan Atlantique, est très courte et le freinage de l’avion se ressent fortement. En à peine 30 minutes, par transport en commun, nous dormons en plein centre-ville, dans le quartier de San Telmo.
Ici à la capitale, les visites s’organisent par quartier (Belgrano, Palermo, Recoleta, Monserrat, Boca, etc.) ; nous ne les avons pas tous visités.
Le lendemain, nous nous sommes rendus dans l’un des écoles bilingues (voir billet « Dr Osvaldo Magnasco ») avec Florencia, une institutrice sourde.
Puis, nous avons commencé par nous promener dans le quartier de La Boca avec le mythique stade « La Bombenera » de Boca Juniors (c’est l’un des clubs de Maradona avec Riquleme et Tevez).
C’est dans ce quartier coloré que se résume la culture argentine avec le foot, la BD Mafalda et le tango.
Le soir, nous avons fait un détour vers la Fédération des Sourds d’Argentine (appelé CAS) pour leur remettre le drapeau « Sign Union Flag ». Les membres du bureau ont apprécié l’explication de Nolan et Kenaïg sur la conception de ce drapeau.
Le vendredi 5 octobre, dans le quartier de San Telmo, fut une journée un peu particulière car notre sac à dos s’est fait volé avec à l’intérieur : notre cher appareil photo Nikon D7000 (dont vous avez pu voir les belles photos), et près de 120 euros. C’était dans une crêperie tenue par un français : Ludovic. Il nous a beaucoup aidés à faire les démarches auprès de la police et nous a remis la vidéosurveillance sur laquelle nous avons pu repérer les 4 voleurs (un homme et trois femmes).
Cela ne nous a pas empêché de continuer à visiter la grande ville aux 13 millions d’habitants. Nous nous dirigeons vers le quartier de Palermo (balade en vélo et roller autour de Floralis Genérica) afin de terminer à Recoleta pour voir le célèbre cimetière des grandes personnalités (nous y avons vu la plaque de José Antonio Terry, le fondateur de CAS). Dans la soirée, nous avons assisté (par TV) et de loin à l’ouverture des Jeux Olympiques des Jeunes sur la place d’Obélisque. Dommage, nous n’avons pas vu la flamme olympique.
Avant de décoller pour San Carlos de Bariloche, nous retournons chez Ludovic pour fêter l’anniversaire d’Emmanuel et  le remercier encore une fois.
Si vous allez à Buenos Aires, n’hésite pas à lui dire « Bonjour » de notre part dans sa crêperie « Un, Dos, Crêpes » à l’intérieur du magnifique Marché de San Telmo.

Dr Osvaldo Magnasco

Après avoir pris rendez-vous depuis longtemps avec une jeune institutrice sourde : Florencia LAURENCE, nous nous sommes rendus dans cette école bilingue le mercredi 3 octobre.
A notre arrivée, une trentaine d’élèves sourds de 10 à 15 ans accompagnés par des professionnels nous attendaient dans l’une des nombreuses salles pour effectuer un échange avec nous. Après une heure d’interaction enrichissante sur le voyage, le mode du système scolaire et les différentes langues, les élèves nous ont fait des câlins bien attentionnés.
Avant d’effectuer un deuxième échange avec les 5-9 ans, ciblé sur les différents signes, les enfants se sont amusés autour d’une collation.
Entre temps, nous avons discuté sur l’histoire de l’école de Buenos Aires. Comme en France, à l’époque, il y avait des écoles séparées pour garçons et filles. Celle d’Osvaldo était destinée aux filles. Il existe encore aujourd’hui, dans la capitale, trois écoles publiques et quatre privées. Toutes ces écoles sont maintenant mixtes.
Dans cette établissement, crée par Osvaldo, on compte environ 80 élèves sourds sur les deux parties d’horaires (matin et après-midi) parmi les trois plages existantes. Le soir est réservé exclusivement aux apprentis, soit une vingtaine de sourds.
En fin après-midi, l’école avec ses tout-petits nous a offert une belle tasse de maté, des gâteaux en forme de main et des autocollants de souvenirs. Par la suite, Florencia nous a guidés dans les longs couloirs de l’école.
En terminant la visite, nous avons présenté les deux livres illustrés : « Viggo » et « Le petit garçon et la lune ».

Pour info, nous avons flouté les visages des enfants car c’était recommandé par l’école.

Puerto Iguazú

Inscrit au patrimoine mondial d’Unesco, le parc national d’Iguazú est l’une des merveilles du monde avec ses multiples chutes d’eau. Avec un petit changement sur notre prévision d’itinéraire, nous partons de Córdoba pour ensuite rejoindre Buenos Aires, un gain de temps sur notre voyage.
Entre deux jours de pluie (omniprésente à Iguazú), nous avons eu beaucoup de chance d’avoir du beau temps sur la journée du lundi. Levés de bonne heure pour voir les animaux, le pari est réussi car nous avons observé plusieurs animaux (papillons géants, coatis, singes, toucans, oiseaux exotique, tortues, lézards, poissons chat, etc.). Et les flores sont exceptionnelles avec beaucoup de verdure.
Les « rios » (rivières) d’Iguazú (qui séparent l’Argentine du Brésil) s’unissent pour former des chutes d’une hauteur de 70 mètres et forme un spectacle ahurissant.
Après une bonne balade côté argentin, nous déclinons le côté brésilien. Mardi, avant de décoller pour la capitale, nous faisons un halte éclair à un centre d’animaux : Güira Oga. Ce dernier a deux objectifs : soigner les animaux blessés par les humains (route, déforestation, etc.) et réhabiliter les animaux par des naissances. On a été ravi de compléter la liste des animaux que nous avions vus la veille (Sanglier, Puma, Yaguareté, Caïman, etc.).

Córdoba

Deuxième ville de l’Argentine après Buenos Aires, Córdoba compte 1,4 millions d’habitants. Arrivés par le bus de nuit de Salta, nous nous dirigeons  vers l’auberge de jeunesse (4 nuits) afin de poser nos sacs à dos avant de prendre la direction de l’ Anthropology Museum. Nous avons pris rendez-vous avec un anthropologue sourd, Juan Druetta, car ce dernier tient absolument à ce que notre famille se présente auprès du public pour présenter nos projets du tour du monde.
Comme c’est la semaine internationale de la Langue des Signes, beaucoup de monde se sont présenté au Forum Latino-Américain de Langue pour comprendre l’enjeu de la Langue des Signes Argentine (LSA). Juan Druetta a tenu la conférence durant 15 minutes pour ensuite partager le public par  ateliers de sensibilisation. En parallèle de ce forum, il y avait un centre de ressources de LSA pour proposer des cours aux personnes désirant l’apprendre. On a pu échanger avec elle sur le travail d’enseignement de la Langue des Signes car nous travaillons tous les 2 également dans un centre de formation, STEUM, basé à Nantes. Un clin d’œil à nos collègues de travail qui démarrent une nouvelle session.
Au bout de la nuit, on file avec Juan pour manger une cuisine locale.
Pour les trois jours restants, nous avons visité la cathédrale avec une voûte sublimement peinte, c’est très joli à voir et on y est restés plusieurs minutes pour l’admirer.
Juste à côté, nous sommes passés par l’une des plus vieille université d’Amérique (fondée en 1613).
Samedi 29, avant de quitter Córdoba, Juan nous propose de passer voir l’association des sourds de cette ville. Une étape qu’on ne regrettera pas car une nouvelle fois nous avons pu faire des rencontres très enrichissantes autour d’un « asado », le barbecue en version Argentine !

Salta

Passé la frontière de Bolivie à l’Argentine, beaucoup de ressemblance entre les deux villes qui se touche (Villazon et La Quica). Par contre, après un voyage de 9 heures en bus, à Salta, l’univers change totalement. L’argentine a un style très proche des USA, c’est-à-dire que tout est grandiose (route, maison, immeuble, voiture, barbecue, et même les hommes !
C’est la première fois que nous louons un appartement sur le conseil de Patricia JUAREZ, une sourde habitant localement. Un soir, nous avons diné avec elle et son fils.
Chose dite, chose faite, durant 5 jours, on a pu se reposer et surtout  rattraper les devoirs ! On a pris un bon bol d’air dans les bois à San Lorenzo, une ville limitrophe entre Salta et la réserve naturelle.
Au niveau de la gastronomie, l’irréprochable Empanada (chausson) est bon à déguster ! C’est seulement  dans le Nord de l’Argentine qu’on en mange. Il en existe plusieurs variétés : bœuf, poulet, fromage ou jambon (20 pesos est le prix moyen d’un empanada, soit 50 centimes d’euro).

La monnaie de Bolivie,
le Boliviano

La monnaie de Bolivie est le Boliviano (BS).
Il comporte 5 billets : 200, 100, 50, 20 et 10.
Il existe également 5 pièces : 5, 2, 1 et 0,50.
En ce moment, il y a 2 nouveaux billets qui sont en circulation pour remplacer les anciens : 20 et 10.

Pour une journée, on dépense environ 750 BS pour nous 5.

Une pizza de 30 centimètres coute 40 BS, soit près de 5 €.
Ici, on remarque 3,8 BS pour un litre d’essence (50 centimes d’euro le litre).
Le taux de change est à 8,1.

En Bolivie, la vie est un peu moins chère qu’au Pérou.

 

Tupiza et Salar d’Uyuni

A une heure de la frontière d’Argentine, nous avons fait une halte dans la petite ville de Tupiza, point de départ d’un tour de quatre jours dans le Salar d’Uyuni, bien décidés à faire des activités. Une balade de 4 heures à cheval s’invite. A la surprise, Awenna (7 ans) est montée sur un grand cheval, ce qu’on ne pourrait pas faire en France. Une balade digne d’un Far-West avec des paysages de couleur ocre.
Au lendemain, une petite mésaventure, aucun distributeur n’a accepté nos retraits d’argent. Alors, on est passé par Western Union ; mais une première transaction a été refusée car je n’avais pas mentionné mes trois prénoms. Le problème a été résolu en faisant la 2e transaction. Une bonne leçon à retenir pour le futur.
C’est parti pour 4 jours de 4×4 avec Hugo (chauffeur) et Hilda (cuisinière) ; un moment inoubliable que nous ne regretterons pas d’avoir fait, même si c’est onéreux. On a vu une magnifique faune (lama, vigogne, autruche, flamand rose, wallata et viscacha) et une flore variée (lagune, canyon, désert, montagne de plus de 6000 mètres, cactus…). En fin de parcours, nous avons traversé le mythique Salar d’Uyuni (désert de sel) où l’on s’est bien amusé à faire des illusions d’optique.
Après un tour de 1 100 km, nous sommes revenus à Tupiza pour y passer une nuit avant de rejoindre l’Argentine. On quitte la Bolivie, en ce 21 septembre, après avoir passé un total de 16 jours dans ce pays en haute altitude, proche du soleil.

Sucre

Teodora et Maria nous attendait au terminal pour nous emmener chez eux.
Pour la première fois depuis notre départ, nous dormons chez l’habitant durant 4 nuits. Une expérience inédite.
La famille CONDORI, Teodora (sourde) et ses deux enfants : Milka et Sebastian, Silvia (sourde) et Jorge sont frère et sœur. Ils habitent tous ensemble dans un trois pièces.
On a découvert la belle ville coloniale en leur présence.
Chaque soir, de nouveaux amis s’ajoutent à la liste. A la fin, nous étions nombreux pour visiter la “Casa de Liberta” (impressionnant lieu de la décision d’indépendance de la Bolivie, du Pérou et de l’Argentine), le parc d’attraction des dinosaures et la visite d’une école sourde (voir billet par ailleurs). Nolan et Awenna ont apprécié un moment de lecture à la bibliothèque de l’Alliance Française.
On quitte Sucre avec un pincement au cœur, la famille CONDORI nous as offert des cadeaux généreux (tee-shirt, foulard, boucles d’oreilles).